Chronique 

Bienvenue dans le monde anxiogène de la fuite en avant de Poutine

Pierre Haski

Pierre Haski

Avec la contre-offensive de l’armée de Kiev, la guerre en Ukraine s’est emballée. Et pour le président russe, seule la voie de l’escalade semble désormais ouverte.

Depuis quand le monde n’a-t-il pas connu une telle période d’incertitude, par définition anxiogène ? Après le tournant de la guerre en Ukraine, en septembre, lorsque l’armée de Kiev a mené avec succès sa contre-offensive surprise dans le nord-est du pays, le conflit s’est emballé, militairement et politiquement. Une escalade dont on peut légitimement se demander jusqu’où elle ira. Ce caractère imprévisible du conflit fait partie de la panoplie guerrière du président russe, qui joue sur les peurs occidentales qu’il alimente quotidiennement.

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En quelques jours, Vladimir Poutine a décrété une mobilisation décrite comme « partielle », qui a révélé toutes les fragilités et les contradictions internes de la guerre déclenchée le 24 février. Le maître du Kremlin a également organisé des référendums sans réelle crédibilité dans quatre territoires occupés de l’est et du sud de l’Ukraine (Zaporijia, Kherson, Lougansk et Donetsk), conduisant à son annonce, vendredi 30 septembre, de l’annexion …

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