« Marilú, rencontre avec une femme remarquable » : actrice jusqu’au bout des ongles
Critique Documentaire par Sandrine Dumas avec Marilú Marini (France, 1h15). En salle le 24 avril ★★★★☆
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Comédienne inouïe, corps élastique, instinct de clown, accents de Diva et versatilité en sautoir, Marilú Marini est extraordinaire. Elle exerce surtout son art sur les planches : du groupe TSE sous la houlette du débordant Alfredo Arias, où elle joue Copi, Shakespeare, Marivaux de 1975 à 1995, à Arthur Nauzyciel qui la met en scène dans « Oh les beaux jours » de Beckett.
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La réalisatrice (deuxième documentaire parmi trois longs-métrages) la filme de 2016 à 2022 ; elle la regarde avec tendresse, passion et originalité. Sans doute parce que Sandrine Dumas est elle-même comédienne, bien qu’elle déclare en off lors d’un échange avec Marilú qu’elle ne l’est plus, « ou si peu »… Elle a rencontré l’Argentine fantasque sur scène au début des années 1990 dans « Armada ». « Je pense que tu me filmes parce que je suis ta mère de théâtre », lui dit cette dernière. Le lien entre les deux femmes se tisse magnifiquement aux fils d’une relation d’amour absolu du métier. Au bonheur et à la liberté qu’il procure.
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