Chronique 

FTX, les contes de la crypto

Pascal Riché

Pascal Riché

La faillite spectaculaire de la plateforme d’échanges de cryptomonnaies FTX, fondée en 2019 par le jeune Américain Sam Bankman-Fried, (re)pose cette question difficile : faut-il en finir avec ces actifs virtuels qui échappent à toute réglementation ?

C’est un krach parfait, avec vacarme et éclaboussures. Au centre, un antihéros joufflu et bouclé, pris dans ses mensonges et ses contradictions. Il s’appelle Sam Bankman-Fried, ça ne s’invente pas. Sa société FTX, basée comme lui aux Bahamas, a explosé comme une bulle de savon. Il y a quelques jours, elle était évaluée à 32 milliards de dollars. Aujourd’hui, zéro. Sam Bankman-Fried est ruiné, viré, remplacé par un pro des faillites qui, en plongeant dans les comptes, en est ressorti effaré. Il n’avait jamais vu un tel bazar, même quand il liquidait le courtier en énergie Enron il y a vingt ans. Son nom, dans le genre, n’est pas mal non plus : John J. Ray III.

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FTX est, ou plutôt était, une plateforme d’échanges de cryptomonnaies, ces actifs virtuels créés de toutes pièces, qui donnent des frissons à la planète finance depuis une bonne décennie. L’onde de choc a fait chuter leurs cours : les détenteurs de Bitcoin, Ethereum, Tether, Binance Coin et autres (on en compte des milliers) ont « perdu » des dizaines de milliards de dollars.

Des people comme la star du football américain Tom Brady, le mannequin …

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