A Pékin, les voitures chinoises montrent les muscles

Hongqi, le Mercedes chinois, aura un stand au Mondial de l’Auto à Paris en octobre 2024.

Hongqi, le Mercedes chinois, aura un stand au Mondial de l’Auto à Paris en octobre 2024.  

Reportage  C’est le cauchemar des constructeurs européens : leur suprématie commerciale est désormais menacée par les groupes chinois. Les grands noms locaux traditionnels, comme Hongqi, et les nouveaux venus, comme BYD ou Xiaomi, exposent leurs arguments au Salon de l’Automobile de Pékin.

C’est une voiture élégante, à l’allure sportive. La SU7 s’inspire visiblement de l’esprit Porsche, mais en moins tape-à-l’œil. Elle est dotée de tous les derniers gadgets électroniques et, bien entendu, elle est électrique, affichant une autonomie de 800 kilomètres et une vitesse maximale de 265 km/h. La surprise, c’est sa marque : Xiaomi. Le fabricant chinois de smartphones et d’équipements ménagers, qui allie un design efficace et des prix serrés, est la vedette du Salon de l’Automobile de Pékin, qui a ouvert ses portes le 25 avril et les fermera le 4 mai. Son modèle est déjà en vente depuis quelques semaines − et il a engrangé 75 000 commandes − mais il est quand même celui qui suscite le plus de passion.

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Enorme succès public, avec longues files d’attente pour entrer sur le stand et approcher des véhicules exposés… Xiaomi − qui va investir 10 milliards de dollars sur les dix ans à venir pour s’imposer sur le marché auto mondial − est un parfait exemple des nouvelles ambitions chinoises, et de l’extrême concurrence qui règne désormais sur le secteur de la voiture. L’arrivée de l’électrique a rebattu les cartes des grands constructeurs : la maîtris…

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