Nicolas Dupont-Aignan, un « kamikaze » au bord du gouffre
Lancé à corps perdu dans la recherche des signatures pour sa troisième tentative à l’élection présidentielle, le président de Debout la France promet une campagne centrée sur la question sanitaire. S’il parvient à se présenter…
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De retour de l’Assemblée nationale, où il siège à la commission des Affaires étrangères, Nicolas Dupont-Aignan soupire devant la tartelette aux framboises que Nadine Nicolas, la vice-présidente de son parti Debout la France (DLF), vient de déposer sur son grand bureau blanc : « Je ne vais pas vous dire que je suis heureux de la situation. On n’y est pas. » Il y a cinq ans, les 500 signatures nécessaires pour obtenir son ticket dans la course à l’Elysée étaient validées avant Noël. Cette fois, le député se sait « sur le fil » et ignore toujours « de quel côté cela va basculer », malgré ses « 70 déplacements en moins d’un an ». Seuls 450 de ses 707 parrains de 2017 sont encore en fonction et beaucoup ne voudraient plus jouer le jeu. Décembre et janvier, qu’il a en partie passés sur des routes de campagne à faire du porte-à-porte, sont déjà « foutus », regrette l’ancien maire de Yerres, dans l’Essonne, pourtant réputé habile dans l’exercice. Pour cette troisième candidature, même plus le temps de faire campagne.
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Devant lui, non loin d’un gilet jaune installé sur un portant et d’un portrait du général de Gaulle, un document de plusieurs pages fait l’objet d’innombrables annotations. Le tableau détaille l’avancement de son opération séduction avec chaque signataire potentiel. Ce mercredi 12 janvier, les yeux rivés sur son smartphone, Nicolas Dupont-Aignan s’agace justement du silence de l’un d’entre eux, malgré une cour entamée il y a plusieurs mois. A l’…
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