Comment la guerre en Ukraine a réveillé l’Europe de la défense
Décryptage Il a fallu une guerre menée à sa frontière par une puissance nucléaire pour que les pays de l’Union européenne décident de renforcer leurs capacités militaires et d’accroître leur capacité d’agir. C’est en Allemagne que le virage a été le plus spectaculaire, mais la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis reste considérable.
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C’est Dassault Aviation qui a plombé l’ambiance le premier : pourquoi les Allemands choisissent-ils d’acheter des avions de combat américains, les fameux F-35, plutôt que ses Rafale, pour remplacer leurs vieux Tornado ? Berlin venait à peine d’opérer un virage à 180 degrés, disant adieu à sa doctrine pacifique d’après-guerre pour annoncer un grand plan d’investissement militaire, que sa première décision a été de se tourner vers les Etats-Unis.
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Le chancelier Olaf Scholz a eu beau réaffirmer que sa « priorité absolue » est la poursuite des projets européens en cours – comme le système de combat aérien du futur (Scaf) –, l’enthousiasme des tenants d’une Europe de la défense, qui voyaient dans ce ralliement allemand l’opportunité pour la faire enfin décoller, a été refroidi.…
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