Une cyberguerre tous azimuts, l’autre dangereuse offensive russe contre l’Ukraine

Les couleurs du drapeau ukrainien sur l’écran d’un ordinateur. Depuis 2014, Kiev est la cible de nombreuses cyberattaques.

Les couleurs du drapeau ukrainien sur l’écran d’un ordinateur. Depuis 2014, Kiev est la cible de nombreuses cyberattaques. JAKUB PORZYCKI/NURPHOTO VIA AFP

Décryptage  Depuis des années, des hackeurs russes harcèlent l’Ukraine, la menaçant d’un blocage complet. Une guerre sous les radars, dont l’intensité vient encore d’augmenter alors que le pays est sous le feu des bombes.

Sans bombes ni missiles, l’offensive a semé la panique à Kiev le 15 février. Grâce à une simple « attaque par déni de service distribuée » ou « DDoS », qui consiste à saturer des sites en les bombardant de requêtes, des hackeurs russes sont parvenus à instiller chez les Ukrainiens l’angoisse sourde de se retrouver sans argent du jour au lendemain. Ces combattants de l’ombre ont bloqué durant plusieurs heures l’accès en ligne à deux importantes banques du pays, PrivatBank et Ochtchabank. Impossible de consulter son solde ou d’effectuer un virement. Anecdotique lorsqu’on y repense posément, une fois l’attaque déjouée. Glaçant lorsqu’on se retrouve sans accès possible à ses propres fonds, sans même savoir s’ils seront à nouveau disponibles un jour.

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La cybermenace plane en permanence. D’autres attaques, moins spectaculaires aux yeux du grand public, viennent d’accompagner mercredi 23 février la vaste offensive militaire lancée par Moscou, illustrant la guerre hybride en cours : cette fois, ce sont les sites des ministères des Affaires étrangères, de la Défense, de l’Intérieur ou encore celui des services de sécurité ukrainiens qui ont été bloqués quelques heures avant que le président russe…

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