Vladimir Poutine, le pouvoir jusqu’à la folie ?

Vladimir Poutine au Kremlin, le 24 février 2022.

Vladimir Poutine au Kremlin, le 24 février 2022. ALEXEY NIKOLSKY / AFP

Décryptage  Le président tchèque Milos Zeman, pourtant un partisan de longue date du maître du Kremlin, l’a traité de « fou furieux » après l’invasion de l’Ukraine. L’Elysée avait parlé de « paranoïa » quelques jours plus tôt. Les interrogations sur la santé mentale du président russe circulent depuis plusieurs années.

L’Elysée a parlé de « paranoïa » après son discours agressif reconnaissant l’indépendance des « républiques » séparatistes du Donbass. Le président tchèque Milos Zeman, pourtant un partisan de longue date du maître du Kremlin, l’a traité de « fou furieux » à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine est-il cinglé ? Les rumeurs sur la santé mentale du président russe circulent depuis une dizaine d’années. Lors de la guerre de Géorgie en 2008, puis de l’annexion de la Crimée en 2014, son cas a été étudié par des « profilers » américains : des psychiatres chargés de dresser le portrait psychopathologique de personnalités étrangères, afin d’aider Washington à traiter avec elles.

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Ces portraits sont confidentiels, mais parfois publiés. En 2008, un think tank affilié au Pentagone a visionné des heures d’actualités filmées, en examinant le langage corporel et les micro-expressions faciales de Poutine. Son verdict : le président russe souffrirait d’une anomalie neurologique, du type Asperger, et la compenserait par un « contrôle extrême » qui colore à son tour son « style de décision ». Le président russe a tendance à examin…

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