Couronnement de Charles III : « En France, on voudrait fantasmer la fin de la monarchie britannique »

Le roi Charles III, avec sa couronne sur la tête, le jour de son couronnement, le 6 mai 2023.

Le roi Charles III, avec sa couronne sur la tête, le jour de son couronnement, le 6 mai 2023. LEON NEAL/AFP

Entretien  Florence Faucher, professeure à Sciences-Po au Centre d’Etudes européennes et de Politique comparée (CEE) et spécialiste du Royaume-Uni, analyse pour « l’Obs » le couronnement de Charles III.

Le Royaume-Uni se remet doucement d’un week-end de festivités royales hautes en couleur. Pour prendre de la hauteur et appréhender l’impact politique de cet évènement « historique », « l’Obs » s’est entretenu avec Florence Faucher, professeure à Sciences-Po au Centre d’Etudes européennes et de Politique comparée (CEE) et spécialiste du royaume.

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Soixante-dix ans se sont écoulés entre le couronnement d’Elizabeth II et celui de son fils, Charles III. La perception qu’ont les Britanniques de cet évènement a-t-elle beaucoup changé ?

Les populations, au-delà de la Grande-Bretagne, sont moins prêtes à accepter ces rituels et toute cette « pompe » [faste, NDLR]. D’abord parce que la société s’est sécularisée. Ensuite, parce que les identités sont plus éclatées qu’auparavant. Le sentiment qu’ava…

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