Guerre en Ukraine : à Bakhmout, le carnage continue
Décryptage L’absurdité de la bataille, qui gèle la ligne de front depuis des mois dans cette ville de l’est de l’Ukraine à l’intérêt stratégique secondaire, atteint son apogée avec les coups de sang d’Evgueni Prigojine, patron des paramilitaires russes du groupe Wagner.
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Tous les soirs à heure fixe, sur tous les réseaux sociaux, les partisans de l’Ukraine postent ces deux mots : « Bakhmut holds. » Bakhmout tient, et déjoue tous les pronostics. A la lisière du champ de ruines géant qu’est devenue la ville du Donbass, à feu et à sang depuis plus de neuf mois, ses défenseurs s’accrochent encore à quelques pâtés de maisons dans les quartiers ouest.
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Suffisamment pour faire enrager Evgueni Prigojine, le leader de la milice paramilitaire Wagner, qui s’était promis de prendre la ville avant le 9 mai, afin de l’offrir à Vladimir Poutine lors des célébrations de la victoire soviétique sur les nazis en 1945. Depuis la fin avril, ses mercenaires ont jeté toutes leurs forces dans la bataille. Mais dans le même temps, l’unité ukrainienne sur place depuis le début d’année a été relayée par de nouveau…
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