En Ukraine, avec ceux qui vivent sur la ligne de front  : « Si je meurs, je veux que ce soit chez moi »

Vladimir, sorti dans son jardin, vit dans un sous-sol humide depuis la destruction 
de son salon à Velyka Novossilka.

Vladimir, sorti dans son jardin, vit dans un sous-sol humide depuis la destruction de son salon à Velyka Novossilka.  JAN JURCZAK POUR « L’OBS »

Reportage  Un village détruit et des survivants terrés dans les abris. Des aumôniers qui bravent les tirs avec Jésus pour toute protection. Des Jeep sur les routes défoncées transportant les soldats morts et les blessés… C’est le quotidien de ceux qui vivent dans l’enfer de la guerre à l’heure de la contre-offensive.

Au fur et à mesure des checkpoints, le nombre de véhicules s’est raréfié. Il n’y a plus aucun civil, que des Jeep sur la route défoncée. Il faut slalomer entre des restes de tranchées érigées l’an dernier pour stopper l’avancée russe. Et montrer patte blanche à chaque barrage.

Publicité

Notre laissez-passer ? Les deux pasteurs que nous accompagnons, Vitaly et Olexander, deux grands gars baraqués, d’anciens mineurs du Donbass en tenue militaire, avec une croix argentée scintillant sur leur gilet pare-balles. Sous le pare-brise, une bible camouflage : Vitaly est persuadé qu’elle protège des missiles et des drones russes. La preuve, cela fait un an que le duo sillonne ces zones à risques et ils sont encore entiers, un miracle.

Mais…

Vous voulez lire la suite de cet article ?

S’abonner permet de consulter tous les articles. Et pas que : vous pouvez les commenter et les offrir à vos proches.

Offre spéciale : 3€ pour 3 mois

Exclu :
1€ pour 3 mois

Annuler