« Fasciste », « faussaire »… Que retenir du débat entre les candidats aux …
Propos recueillis par Camille Vigogne Le Coat
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Entretien L’écrivain italien Antonio Scurati publie en France le troisième tome de sa saga consacrée à Mussolini. Il porte un regard sévère sur le gouvernement Meloni.
Depuis la sortie il y a cinq ans du premier opus de son œuvre consacrée à Mussolini, Antonio Scurati a vu ses ouvrages traduits dans des dizaines de langues. Une série est même en cours de préparation. Le troisième tome de sa saga, « M, les derniers jours de l’Europe » (Les Arènes, 2023) vient de sortir en français, quelques jours avant le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni, de filiation post-fasciste. De passage à Paris, le lauréat du prestigieux prix Strega (2009), a accepté de livrer à « l’Obs » son analyse du risque populiste que la locataire du Palazzo Chigi fait, selon lui, peser sur le pays et sur l’Europe.
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Vous avez écrit ces livres en racontant l’histoire du fascisme du point de vue des fascistes, et non du point de vue des résistants, comme c’était souvent le cas jusqu’à présent. Pourquoi cette perspective était-elle selon vous si nécessaire ?
J’ai commencé mes recherches pour ce livre il y a dix ans, convaincu que les Italiens, à la différence des Allemands, n’avaient jamais soldé leur passé avec le fascisme. Les faits récents m’ont malheureusem…
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