Chute des naissances : ailleurs en Europe, le « réarmement démographique » ne fait pas de miracles

Emmanuel Macron, à Paris le 23 janvier.

Emmanuel Macron, à Paris le 23 janvier. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Décryptage  Le volontarisme affiché par Emmanuel Macron pour relancer la natalité française n’est pas unique en Europe. Mais face aux évolutions sociétales, peu de recettes politiques présentent des résultats durables.

En préparant sa conférence de presse du 16 janvier, Emmanuel Macron avait anticipé que les chiffres de la démographie nationale, publiés le même jour par l’Insee, seraient très commentés : pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le nombre de naissances annuelles en France est en effet passé sous la barre des 700 000. Le président de la République a donc annoncé en grande pompe un « grand plan contre l’infertilité » – en réalité déjà esquissé en 2021 – et un programme de « réarmement démographique », une formule martiale qui a fait couler beaucoup d’encre.

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Le taux de fécondité s’est établi l’an dernier dans le pays à 1,68 enfant par femme, contre 1,79 en 2022. Le décrochage est certes inédit : jusqu’en 2014, le taux de fécondité se situait autour de 2 enfants par femme, pile au seuil de renouvellement des générations. En 2021, avec 1,84 enfant par femme, la France restait encore le pays le plus fécond de l’Union européenne selon Eurostat – Malte (1,13), l’Espagne (1,19) et l’Italie (1,25) fermaien…

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