Iran-Israël Les nouvelles règles de la guerre

L’ayatollah Ali Khamenei lors d’une réunion avec de hauts responsables militaires iraniens, à Téhéran, le 21 avril 2024.

L’ayatollah Ali Khamenei lors d’une réunion avec de hauts responsables militaires iraniens, à Téhéran, le 21 avril 2024.  AP/SIPA

Analyse  Aucune puissance au Moyen-Orient ne souhaite l’escalade. Mais depuis l’attaque directe de l’Iran contre Israël et la riposte de l’Etat hébreu, la guerre de l’ombre a laissé place à une situation périlleuse qui rebat les cartes dans la région, et au-delà.

Jusque-là, le conflit entre ces deux ennemis ontologiques se déroulait dans l’ombre. Il se caractérisait par des assassinats de scientifiques iraniens organisés par le Mossad et des tentatives iraniennes de cibler des intérêts israéliens à l’étranger, souvent via ses mandataires régionaux qui combattaient l’Etat hébreu. Et puis, pour la première fois depuis sa création il y a quarante-cinq ans, la République islamique d’Iran a directement attaqué Israël.

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Dans la nuit du 13 au 14 avril, Téhéran a lancé plus de 300 missiles et drones contre son territoire. Certes, 99 % de ces projectiles ont été neutralisés, en grande partie par le système de défense israélien, le Dôme de fer démontrant ainsi son efficacité. Les responsables israéliens ont bénéficié du soutien des Etats-Unis, leur principal allié, mais ont aussi reçu l’aide du Royaume-Uni, de la France et de la Jordanie. Cependant, la stratégie re…

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