Blocage de Sciences-Po : Bellamy prône un arrêt des financements publics
La prestigieuse école parisienne a été le théâtre vendredi d’un blocage par des étudiants propalestiniens. Pour François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes, l’arrêt des subventions permettrait d’« éviter la contagion ».
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La tête de liste Les Républicains (LR) aux élections européennes François-Xavier Bellamy a demandé ce dimanche 28 avril au gouvernement d’envisager un arrêt des subventions publiques à Sciences-Po Paris, théâtre vendredi d’un blocage par des étudiants propalestiniens, ensuite résolu par un accord avec la direction de l’établissement.
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Interrogé au Grand rendez-vous CNews, Europe 1, « les Echos », il a estimé que le gouvernement devrait « stopper les financements publics à Sciences-Po parce qu’on ne peut pas financer une école qui est devenue le lieu d’un entrisme, mélange de gauchisme et d’islamisme, qui légitime des propos antisémites et des actes de violence ».
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François-Xavier Bellamy a également reproché à la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau d’avoir soutenu un « accord de la honte » entre la direction de Sciences-Po et les manifestants propalestiniens.
« Eviter la contagion »
Vendredi, ces manifestants soutenus par des députés de la France insoumise (LFI) avaient bloqué et partiellement occupé l’établissement, creuset des élites françaises.
La situation s’était cependant apaisée dans la soirée, lorsque la direction avait annoncé la suspension de procédures disciplinaires et l’organisation d’un débat interne la semaine prochaine.
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François-Xavier Bellamy, qui est crédité d’environ 8 % par les sondages pour les élections européennes du 9 juin, a plaidé pour la « fermeté » contre ces blocages dans les universités, qui font écho à un vaste mouvement en cours aux Etats-Unis, afin d’« éviter la contagion ».
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Le Premier ministre Gabriel Attal avait affirmé samedi qu’il n’y aurait « jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l’action d’une minorité agissante et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos étudiants et nos enseignants ».