Zemmour, Fillon, Le Pen... Comment Moscou tisse sa toile en France

En 2016, invité en Russie par Vladimir Iakounine, Eric Zemmour répond à une interview sur la chaîne d’infos Rossiya 24.

En 2016, invité en Russie par Vladimir Iakounine, Eric Zemmour répond à une interview sur la chaîne d’infos Rossiya 24. ©TWITTER

Enquête  Depuis une dizaine d’années, le Kremlin a noué des liens avec une partie de l’extrême droite et de la droite conservatrice. Une diplomatie du « carnet de chèques » qui éclaire les positions prorusses d’Eric Zemmour, de Marine Le Pen ou encore de François Fillon.

« En 2015, j’ai pris un café avec Vladimir Iakounine. Il venait de rencontrer Eric Zemmour. Je ne connaissais ce dernier que de nom, en tant que journaliste, classé plutôt à droite. Vladimir m’a dit : “Je viens de déjeuner avec le futur président de la République.” Vous me demandez ce qu’il entendait par là. Pour moi, cela voulait dire qu’il allait faire tout ce qui était en son pouvoir pour l’aider et le pousser. »

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La personne qui nous livre cette confidence dans l’arrière-salle d’un café parisien a voulu garder l’anonymat. La Russie de Poutine effraie. Et Vladimir Iakounine en a longtemps été l’un des principaux agents d’influence en Europe. Ce bel homme de 73 ans, haut par la taille, large d’épaules, au regard bleu perçant, a appartenu au premier cercle de Vladimir Poutine pendant au moins vingt ans – certains disent qu’il est lui aussi issu du KGB. Fabu…

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