Israël, Hamas, terrorisme… Comment les insoumis ont mis le feu à la Nupes

Mathilde Panot entourée de députés insoumis, à l’Assemblée nationale, le 10 octobre 2023.

Mathilde Panot entourée de députés insoumis, à l’Assemblée nationale, le 10 octobre 2023. MIGUEL MEDINA / AFP

Récit  La position de LFI, refusant de qualifier le Hamas de terroriste, a plongé l’alliance de gauche dans la crise mardi à l’Assemblée nationale. Peut-elle survivre à cet épisode ?

Mardi 10 octobre, 8 h 30. Les chefs à plumes de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) se retrouvent à l’Assemblée nationale pour leur réunion hebdomadaire. D’ordinaire, c’est là, dans cette rencontre à huis clos, que l’alliance de gauche, formée à l’occasion des élections législatives de 2022, fonctionne le moins mal. Cette fois, la tension est palpable. Autour de la table, trois socialistes, deux communistes et deux écolos sont venus écouter avec attention les arguments de leurs alliés insoumis, Eric Coquerel et Danièle Obono.

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Le sujet de la niche du Rassemblement national (RN) est vite évacué pour aborder la guerre au Proche-Orient. Chacun parle à son tour. Les élus de La France insoumise (LFI) pointent du doigt la ligne trop pro-israélienne à leurs yeux du Parti socialiste (PS). Aux antipodes, l’insoumise Danièle Obono et le socialiste Jérôme Guedj sont les plus agacés. La mort possible de la coalition de gauche est sur plusieurs lèvres. « C’était électrique, commen…

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