Pieter Mulier, directeur artistique de la maison Alaïa : « Notre monde a aussi besoin de nostalgie »

Pieter Mulier lors de la présentation de sa collection automne-hiver 2021-2022 pour Alaïa.

Pieter Mulier lors de la présentation de sa collection automne-hiver 2021-2022 pour Alaïa. EMANUELE SCORCELLETTI/« PARIS MATCH »/SCOOP

Entretien  Pour le créateur, la mode est par nature cyclique, puisque c’est en se connectant au passé qu’elle peut inventer l’avenir.

En 2021, il a directement succédé à Azzedine Alaïa à la tête de la maison, ce qui n’était pas une mince affaire… Les choses à savoir en préambule sont que Pieter Mulier est belge, a 44 ans et a travaillé dans diverses maisons (Dior, Calvin Klein, Jil Sander). Tout en occupant des postes conséquents, il a toujours été discret. Il faut peut-être ajouter qu’il fait partie d’une sorte de dream team du plat pays, aux côtés de ses amis et collègues Raf Simons (Prada) et Matthieu Blazy (Bottega Veneta).

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Pour évoquer la notion de cycle – et qu’est-ce que la mode, sinon le changement permanent ? –, il nous a semblé évident d’aller à sa rencontre car il a pour mission d’assurer la pérennité, mais aussi l’évolution d’une maison si complètement incarnée par son mythique créateur. Inscrire dans l’air du temps une patte indémodable : voilà le défi de Pieter Mulier.

Qu’évoque pour vous la notion de « cycle » dans la mode ?

Pieter Mulier Ce qui me vient à…

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