Quoi de beau cette semaine ? Les sciences sur TikTok et des mocassins cousus main…
Sélection Gavés de chocolat de Pâques, on reprend le chemin du boulot en attendant les vacances de printemps. Au programme cette semaine, des mocassins pour battre la campagne mais aussi une performance sur le corps des femmes. Et pour les plus jeunes, une sélection tout en contradiction pour s’instruire via les réseaux sociaux, ou s’en déconnecter.
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Des sciences sur TikTok
Alors que la réforme du lycée aurait conduit à une chute massive des inscriptions dans les disciplines scientifiques (qui touche particulièrement les filles, nous apprend The Conversation), la plateforme chinoise aux 21,4 millions d’utilisateurs hexagonaux détient-elle la martingale pour inverser la tendance ? A voir. A la fin du mois d’avril, TikTok lancera en France un nouveau fil de contenus baptisée Stem, pour sciences, technologies, ingénierie et mathématiques. Son objectif ? Pousser du contenu éducatif (vérifié par Common Sense Networks et Poynter Institute) sur ces thématiques, avec même une mise en avant par défaut sur l’application des moins de 18 ans. Si l’effet sur la jeunesse est le même que celui obtenu par le #Booktok en matière de lecture, on applaudit des deux mains.
Des mocassins revisités
Fondée en 1946, Sebago s’est d’abord fait connaître avec ses Penny Loafers, des mocassins cousus main portés sur tous les campus américains de l’époque avant d’imaginer, dans les années 1970, l’iconique chaussure bateau à semelle antidérapante. Initialement implantée près des grands lacs du Maine, la marque américaine s’est inspirée de ces grands espaces naturels pour imaginer plus récemment les mocassins Roger, robustes et reconnaissables à leur semelle crantée, que la marque Sessùn a revisités cette saison dans un patchwork de cuirs nubuck colorés et féminins.
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Un casque pour enfants zen
Il était une fois, en Belgique, deux pères de famille bien décidés à profiter de leur progéniture, et à les faire grandir loin des écrans. En 2019, ils créèrent donc Kidywolf, leur propre entreprise de jouets, made in Waterloo. Couleurs douces, design sobre, mais surtout… connexion minimale ! Les articles qu’ils mettent en vente à prix serrés, sans jouer la carte nostalgique, invitent à la rêverie et appellent le calme. On a déjà salué ici une tablette magique rappelant les écrans du même nom qui faisaient flores dans les années 1970. On est séduit aujourd’hui par ce casque tout simple qui sert… à ne rien écouter. Car il n’y a pas que les adultes qui ont besoin de s’isoler du monde pour se retrouver.
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Une performance mode et artistique
A l’occasion de l’exposition « Mise en page » au Bon Marché, la marque de lingerie Livy s’est interrogée sur l’image de la femme à travers un projet artistique. Dans un espace éphémère, Lisa Chavy, la fondatrice de Livy, s’est inspirée de la littérature pour mettre en avant le modernisme de Colette. « Sa plume intrépide et audacieuse se hisse en avant-garde littéraire, tissant une liberté de pensée et de vie captivante. Dans “le pur et l’impur”, elle dévoile les désirs et plaisirs clandestins de son époque » précise-t-elle. Un esprit engagé qui a inspiré à la marque une collaboration avec l’artiste et designer Nairone Defives autour d’une performance vidéo, où le corps des femmes s’habille de messages d’empowerment.
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