Mal-logement, état des lieux (6/7) « On a l’impression que le mal-logement est un passage obligé » : chez les étudiants, une crise qui n’en finit pas
Enquête Les étudiants figurent parmi les publics les plus durement touchés par la crise du logement, entre précarité, manque de solutions, et conditions de vie indécentes, voire insalubres. Une urgence qui perdure et pèse sur leur vie et sur leur parcours d’études.
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Lorsqu’elle est arrivée à Toulouse en septembre dernier pour étudier les sciences économiques et sociales, l’accueil a été rude pour Maguette, Sénégalaise de 20 ans. « La personne qui devait me loger m’a fait faux bond, raconte-t-elle. J’ai dû dormir deux jours à l’aéroport. » Si elle rencontre rapidement une compatriote qui peut l’héberger pendant quelques semaines, sa situation se tend au mois de novembre, lorsqu’elle se retrouve à nouveau sans toit.
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Les deux mois qui suivent sont passés dans une précarité sévère : « Quand je pouvais, je logeais chez les membres d’une association qui me donnaient leurs clés quand ils n’étaient pas là. Mais j’ai aussi dû dormir plusieurs semaines à la gare Matabiau : à minuit, lorsque la gare fermait, je dormais dehors, et j’y retournai à l’ouverture à 7 heures du matin, pour aller aux toilettes, me rincer le visage, et aller à l’université, comme si de rien …
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