En Guadeloupe, l’eau revient progressivement dans les robinets
Depuis le 19 mars, plusieurs communes de l’archipel ont subi des coupures d’eau totales ou partielles, conséquence d’une rupture de la principale canalisation reliant la Basse-Terre à la Grande-Terre en raison « d’actions de malveillance ».
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Soulagement en Guadeloupe après une semaine sans eau. L’alimentation est progressivement rétablie depuis jeudi 28 mars dans l’ensemble des communes privées d’eau en raison d’actes de malveillance qui ont endommagé la principale canalisation de l’archipel, a annoncé la préfecture.
Le syndicat de gestion de l’eau (SMGEAG) « a achevé les travaux de réparation du feeder [canalisation de transport d’eau potable] mercredi à 21 heures et l’eau revient progressivement dans l’ensemble des communes touchées », a déclaré la préfecture.
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Depuis le 19 mars, plusieurs communes de cet archipel des Antilles françaises ont subi des coupures d’eau totales ou partielles, conséquence d’une rupture de la principale canalisation reliant la Basse-Terre à la Grande-Terre en raison « d’actions de malveillance », avait précédemment indiqué la préfecture.
Jusqu’à 130 000 personnes, mais également des établissements de santé, notamment le CHU de la Guadeloupe, ont été privés d’eau.
Des « distributions de palettes d’eau » sur trois communes
« L’ARS procède actuellement à des prélèvements sur plusieurs sites » et des « analyses sont en cours » pour vérifier la potabilité de l’eau, a précisé la préfecture. « Dans l’attente des résultats, le SMGEAG poursuivra la distribution de palettes d’eau » sur trois communes, indique le communiqué.
Les « travaux de découpe et de remplacement du tronçon endommagé ont été achevés » dans la nuit de mardi à mercredi, avait déjà indiqué le préfet plus tôt dans la journée.
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Des enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour « destructions aggravées et mise en danger de la vie d’autrui », ont indiqué samedi les procureurs de Pointe-à-Pitre et Basse-Terre dans un communiqué conjoint.
La Guadeloupe connaît, en raison de décennies de gestion délétère et de réseaux vétustes, des coupures d’eau organisées par l’opérateur pour alimenter tour à tour les communes de l’archipel.
Depuis fin 2021, une régie unique tente de résorber les problèmes, mais elle connaît de nombreux dysfonctionnements politiques et financiers.