Pourquoi il était urgent de raccrocher Picasso

« Autoportrait », fin 1901.

« Autoportrait », fin 1901. RMN-GRAND PALAIS (MUSÉE NATIONAL PICASSO-PARIS)/MATHIEU RABEAU

Décryptage  Le Musée national Picasso-Paris a totalement repensé le parcours de visite. Le nouvel accrochage fait la part belle aux chefs-d’œuvre de l’artiste espagnol tout en proposant une réflexion critique.

Depuis quelques années, le mythe Picasso (1881-1973) est comme sa colombe de la paix : ils ont du plomb dans l’aile. Dans la foulée du mouvement #MeToo, des ouvrages, des études et des podcasts menés par des historiennes de l’art et des féministes ont analysé l’œuvre de l’Espagnol au prisme de ses relations parfois violentes avec les femmes. Difficile de séparer l’homme de l’artiste, tant la production du second est rythmée par les relations conjugales du premier.

Publicité

Après une année consacrée à la célébration des 50 ans de la mort de l’auteur des « Demoiselles d’Avignon », occasion de faire voir du pays à ses œuvres, puis le grand vide opéré dans l’Hôtel Salé par Sophie Calle, le Musée national Picasso-Paris a décidé de procéder à un nouvel accrochage complet de sa collection en tenant compte des débats et des remises en cause récentes. Après avoir été cloué au pilori, il était temps de raccrocher l’Espagnol…

Vous voulez lire la suite de cet article ?

S’abonner permet de consulter tous les articles. Et pas que : vous pouvez les commenter et les offrir à vos proches.

Offre spéciale : 3€ pour 3 mois

Exclu :
1€ pour 3 mois

Sur le sujet Expositions

Sur le sujet Culture

Annuler