Djamel Tatah et Henri Matisse : deux générations, deux époques, deux regards

Henri Matisse, « Bédouine au voile dénoué » 1947 ; Djamel Tatah, œuvre sans titre, 2004.

Henri Matisse, « Bédouine au voile dénoué » 1947 ; Djamel Tatah, œuvre sans titre, 2004.  PHOTO © FRANÇOIS FERNANDEZ /© ADAGP, PARIS, 2024 | PHOTO © BERTRAND HUET

Matisse et Tatah s’apparentent à des chorégraphes qui composent avec la position des corps. Mais le plus intéressant réside sans doute dans leurs nombreuses dissonances. Jusqu’au 27 mai, le peintre Djamel Tatah est invité au musée Matisse à Nice.

Une partie de ses collections ayant fait le voyage au Japon, le Musée Matisse, à Nice, accueille sur quatre niveaux le peintre Djamel Tatah pour une relecture de l’œuvre du maître de la couleur. Comme un pied de nez au pionnier du fauvisme, l’artiste, né en 1959 à Saint-Chamond (Loire) de parents algériens, a sélectionné avec le commissaire Eric de Chassey, directeur de l’Institut national d’Histoire de l’Art (Inha), une centaine d’œuvres graphiques en noir et blanc dans les collections de l’institution, augmentées de prêts de l’Inha. Djamel Tatah présente également une trentaine de peintures de grands formats réalisées au cours des vingt dernières années.

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On peut s’amuser à relever des similitudes dans ce rapprochement qui esquive toutefois la confrontation directe – chaque salle expose un seul artiste. Il y a chez les deux hommes la simplicité du trait, un geste mis au service du sentiment, l’occupation de l’espace par le vide, la transmission d’un mouvement… Matisse et Tatah s’apparentent à des chorégraphes qui composent avec la position des corps. Mais le plus intéressant réside sans doute dan…

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